22 Mai Les poils, dès le plus jeune âge ; spécial mère-fille
« Est-ce que mon enfant est trop jeune ?»
« À l’école, les enfants rient de ma fille… »
« Elle m’en parle timidement. Ça la dérange ! »
Ce sont souvent les discussions que j’ai avec les mères que je côtoie.
Donc, si votre fille vous informe que les copains à l’école passent des commentaires désobligeants sur ses poils, n’attendez pas pour prendre rendez-vous avec une esthéticienne qui pourra vous aider.
Évidemment, je ne parle pas d’enlever tous les poils de son jeune corps en développement.
Je parle surtout de ce qui paraît au premier regard.
Par exemple, le fameux ‘mono-sourcil’…
La première chose que l’on voit chez quelqu’un, c’est son visage. Un sourcil bien rempli ne passera donc pas inaperçu. Bien souvent, c’est ce qui ressort le plus de ce visage. La ligne bien définie n’est pas une obligation. Un simple nettoyage du centre suffira.
Question d’avoir 2 sourcils !
Des parents sont venus me voir avec leurs filles de 10 ans, pour une épilation des jambes. Je crois que c’est prématuré.
Mais, quand l’enfant ne veut plus aller à ses cours d’éducation physique, ou se mettre en short l’été, je crois que c’est bon d’intervenir.
Quand la décision vient de l’enfant elle-même!
J’ai moi-même été dans une situation similaire. Mon père m’a toujours dit que c’est normal d’avoir du poil, de ne pas y toucher.
Effectivement, c’est normal d’avoir des poils, un duvet encore plus, mais quand le complexe est bien présent, c’est dur d’oublier ce fameux poil.
Je vous suggère donc, de venir nous voir avec votre fille pour un apprivoisement de l’épilation. J’éviterais à tout prix le rasoir. La façon « simple et sans douleur ». Tant qu’à enlever les poils, il faut éviter d’envenimer le problème et le rasoir est le moyen le plus sûr d’y arriver. À plus long terme, l’épilation définitive à la microtrolyse pourra être une bonne alternative.
Ce n’est pas toujours facile une première épilation pour un enfant. Certaines sont très courageuses, mais d’autres sont plus sensibles. Mais je les rassure, leur dit qu’on n’est pas obligé de continuer. Elles me disent toutes, fièrement, qu’elles veulent continuer.
Au final, je reçois des gros sourires, des câlins et je vois surtout des jeunes filles ayant plus confiance en elles. Un nouveau départ !